Ça y est, j'ai craqué.

A la pause de midi, David devait passer à la Fnac pour retirer des billets de spectacle. Finalement, y avait tellement de monde qu'il a décidé de revenir une autre fois. Par contre, je suis reparti avec un petit sac qui contenait... Call of Duty 4.

Convaincu par les millésimes 2 et 3, je m'étais pourtant dit que j'allais persévérer dans Halo 3 avant d'acheter un nouveau jeu. Mais l'envie de rejoindre Jocauss (en ligne depuis hier soir) et la lecture de quelques critiques ce matin m'ont fait craquer.

Je sais, je suis faible, c'est mal.

'Tain, elle arrive, la fin de cette journée ? C'est que j'ai un jeu à essayer, moi !

L'arrivée au boulot se fait de plus en plus tard le matin. Les yeux sont rougis de sommeil, les paupières bouffies, le visage encore un peu chiffoné. La voix est un peu rauque, d'avoir trop crié durant la nuit.

Jusque-là, c'étaient les épreuves de disco qui m'avaient le plus frappé. Il faut dire que le spectacle de Tcharles battant la mesure d'un vieux beat so eighties (Last Night A DJ Saved My Life, pour les puristes curieux) du nunchaku et de la wiimote avait bien marqué les esprits. Tout comme la séance de claquage de portes de chiottes au nez de lapins crétins apparemment constipés.

Mais ce week-end, je suis tombé sur l'épreuve de 1, 2, 3... soleil ! Au bout du couloir, un énorme lapin bionique est tourné et compte jusqu'à trois. Pendant ce temps, il faut agiter frénétiquement les deux éléments de la manettes de haut en bas et en alternance pour avancer de quelques dizaines de centimètres.

Et puis stop ! Le méchant se retourne et c'est là qu'il faut rester immobile... ou presque, parce que ce serait un peu facile. Au lieu de ça, un cercle bleu apparaît à l'écran et bouge de façon inattendue. Pour que Rayman reste bien immobile, il faut viser le cercle et ne pas en sortir. Sinon c'est perdu et on recommence tout. Une source de stress intense, surtout que l'on dispose d'un temps limité (et très limite, d'ailleurs) pour atteindre le gros lapin bionique.

Phonsiri est devenue assez accro à Rayman contre les lapins crétins. Moi aussi, d'ailleurs. C'est le jeu parfait lorsqu'on est en groupe (donc au moins deux). Les mecs qui ont commis ça doivent être bien barges ! On retrouve presque l'esprit de Kung Fu Chaos. Presque.

Je me suis toujours demandé si Shigeryu Miyamoto (le créateur de Mario et de Zelda, entre autres, bande d'ignares !) était un fan de feu Pierre Bachelet. Parce que quand même, inventer un peuple appelé les Gorons, qui vit au nord de la plaine d'Hyrule... 'faudrait pas non plus nous prendre pour des cons quand même.

Tcharles est le diable et Gromar est son prophète.

Je pense que le boucher sera d'accord avec moi. Et on a même gagné des parties hier soir. Mais quand même. Les enfoirés !

Même Tcharles se met au foot ! Le bougre a passé plus de temps sur FIFA 07 et PES 6 que moi dans des BD cette semaine ! Bon, il faut dire qu'il a eu le jeu avec quelques jours d'avance sur le commun des mortels...

Hier soir, premiers matches en ligne contre l'ignoble spartan rouge des terrains. Pas si facile : PIMboula 1 - 0 Tcharles chfr... 'Va falloir m'entraîner, parce qu'avec son aisance habituelle, Tcharles pourrait bien tous nous ridiculiser d'ici peu !

Une seule recommandation : achetez-le et retrouvons-nous en ligne !

C'est une hypothèse avancée par sieur tcharles pour expliquer le système de sauvegarde un peu discutable que Capcom a développé pour le Jeu Dead Rising.

Avez vous déjà vu les pubs sur Fight Night Round 3? Si ce n’est pas le cas je résume: il y a un gars, un balèze (normal, c’est un boxeur), un black nourri au Banago qui se prend une méchante mandale dans la tronche. Le genre qui déforme le visage, tord la bouche et envoie trois litres de sueurs et deux décis de sang aux quatre coins du ring, façon puzzle. Tout cela nous est montré au ralenti histoire de ne pas nous en faire louper une goutte. Les plus attentifs d’entre nous observent même une lueur dans la pupille gauche du sportif. Une lueur qui pourrait vouloir dire : « M… je m’en suis pris une les gars, je déguste sévère. Ah, la, la, je m’y attendais pas ! Je ne vais peut-être pas manger un steak tout de suite, finalement».