Comme chacun le sait depuis que j'en ai parlé ici-même, j'ai récemment investi dans une console Wii, immédiatement baptisée Simone (il faut lui trouver un surnom). Simone la console. Simone la Wii. Simone, oh wiiiiiiii ! Bref.

Pour accompagner le jeu Wii Sports fourni avec, j'ai aussi acheté Zelda: Twilight Princess. Un jeu qu'il est beau même en basse déf, parce qu'il nous rappelle le temps béni où le graphisme des jeux était moins ultra-réaliste, mais faisait tellement rêver.

Je m'égare encore. J'ai donc joué un peu à ce nouveau Zelda. Et j'en ai fait du chemin, depuis l'épisode de la pêche à la ligne qui a tant fait rire madame. Je me suis frayé un chemin dans la grande plaine d'Hyrule, mon perso pim chevauchant, cheveux au vent, sa fière jument Brenda (elle aussi, il fallait lui trouver un prénom). C'est ainsi que, quelque part dans le nord, je suis tombé sur des Gorons, une fière peuplade d'hommes-cailloux (voir ci-dessous un Goron en costume traditionnel), forts comme des rocs mais un peu bas du plafond. Et gentils tout pleins.

Un Goron en costume traditionnel

(Ils étaient déjà là dans Ocarina of Time et Mask of machin-truc. De vieilles connaissances. Mais ce n'est qu'aujourd'hui que je détecte l'hommage caché à Pierre Bachelet, ce grand homme qui a aussi composé l'inoubliable hymne des Bronzés font du ski, que personne au monde ne peut chanter correctement.)

Et lorsque je croise des ennemis, je leur mets leur mère à grands coups d'épée. Je pare du nunchaku, je frappe d'estoc et de taille de la wiimote. Je fais de grands moulinets dans mon salon et à chaque fois que Phonsiri m'aperçois, elle se demande si je ne suis pas devenu un peu gogol. Angoisse professionnelle, je suppose.

Je sens qu'une question vous turlute. « Est-ce que ça apporte un plus de se battre à coups de grands mouvements désordonnés ? » Peut-être pas, non. Les combats sont même parfois un peu brouillons. Mais c'est assez drôle. Et pas plus con que de presser frénétiquement sur des boutons, ça c'est sûr.