Dur dur de disserter sur ce billet ! J'ai longtemps hésité avant de me lancer... Par peur de « trahir » une série de légende, sur laquelle j'ai passé tant d'heures depuis sept ans ?

Parce que c'est vrai que ma première impression a été une belle déception. Parce qu'à force de vouloir trop humaniser les joueurs, Konami leur fait faire trop de mouvements, trop détaillés, trop parasites. Ne dit-on pas que le mieux est l'ennemi du bien ?

Parce que la construction des actions est moins difficile, moins réaliste, parce qu'on marque trop facilement.

Parce que oui, j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir sur FIFA, ce qui ne m'était plus arrivé depuis la version 2000, la dernière que j'ai connue avant de découvrir PES. Blasphème ?

Non. La trahison, s'il y en a une dans l'histoire, c'est celle de ces crétins de chez Konami, qui renient leur crédo et ce qui a fait le succès de la série. Le problème, c'est que malgré l'ambiance sonore incroyable, les commentaires plus réussis et les licences, FIFA ne me convaincrait que parce que PES 2008 est plutôt raté.

Allez, mon choix est fait : je retourne sur PES 6 et on en parle plus jusqu'à l'année prochaine !