La BCV, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, a déclaré être portée par de bien nobles intentions :

Créé dans le but d’être proche de ses clients dans tous les canaux de la communication contemporaine, le bâtiment de la BCV sur Second Life présente les activités de la Banque ainsi que des expositions issues de sa collection d’art unique. Par ailleurs, l’île de la BCV souhaite devenir un centre de développement de la communauté romande sur Second Life.

Emu par de si nobles sentiments, dont on ne sait pas vraiment s'ils ont eu un bon écho médiatique (ce qui au fond n'est pas très important n'est-ce pas ?), je me réjouis de visiter la première agence BCV virtuelle, j'ai même créé un personnage : PIMboula Gustafson. Mais pas de méchancetés inutiles, après tout je ne suis pas allé jusqu'à l'île de la BCV, future centre névralgique de la communauté romande second life-esque.

L'excellent Canard Plus nous apprend de son côté que Second Life est en passe de devenir une véritable mine d'or :

3,1 millions d’inscrits, c’est le chiffre que revendique Second Life au mois de janvier 2007 après 4 ans d’existence. Alors même que les membres n’étaient que 125 000 un an plus tôt, l’engouement pour le concept de vie artificielle s’intensifie de jours en jours.

Fortement médiatisé ces derniers mois à la suite des premières incursions de grandes entreprises, le monde virtuel créé par Linden Lab rapporterait aujourd'hui quelque 670 000 dollars par mois, soit trente fois plus qu'il y a six mois. Ah ouais, quand même. On dirait que le vrai monde des vraies gens est mal barré ! Et pourtant, je vous jure que ça vaut le coup de le visiter !