Le boucher avait pris tout le monde de court en proposant de faire à manger. C'est Tcharles qui l'a mis sur la voie du risotto, puis Oenophil qui l'a aiguillé vers une très automnale thématique champignonnesque. Le boucher a donc débarqué chez Tcharles les poches pleines d'énormes bolets (valant une somme que notre réviseur des comptes préfère ne pas voir divulguée sur le web).

Malgré un apéro plutôt généreux et plusieurs menaces (« Si vous continuez à vous goinfrer de chips, je divise les portions par deux ! »), le boucher avait prévu des proportions largement au-delà des recommandations académiques. Grand bien lui a pris. Quand on l'a vu débarquer avec son énorme casserole, on s'est frotté les mains. Et quand on a vu que la casserole en question était prête à déborder, des explosions spontanées de joie ont fusé de tous les côtés.

Contre toute attente, le risotto n'a pas fait long feu, englouti avec des grognements d'appréciation par les huit convives. Même Gromar, qui fanfaronnait durant l'apéro en prétendant que le meilleur risotto du monde était celui de sa femme, a dû reconnaître que Gianna ne pouvait « pas rivaliser avec ça ».

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Heureux événements
C'est au moment du dessert que la surprise est arrivée. Pour fêter mon anniversaire du lendemain et l'arrivée du petit Louis Pittet (« ça fera un beau gendarme, avec des moustaches ! »), les cachottiers avaient préparé en secret un gâteau avec des bougies, mais aussi des cadeaux très généreux à l'intention du septième membre de la deuxième génération du clan.

Ainsi lancée, la soirée promettait de grands moments vidéoludiques. Ce qui s'est vérifié, ballon au pied puis épée à la main.

Comme de bien entendu.