On a commencé par un apéro de viande froide et heureusement que Sylvain est arrivé à la bourre. Parce qu'il n'aurait jamais gobé que moi, son propre neveu, avais oublié qu'il était végétarien ! Mais quand il est arrivé, il ne restait plus que quelques cornichons...

Grand seigneur, le président, applaudi lors de son entrée dans la Tcharles Mansion, avait apporté du champagne, histoire de fêter dignement son retour au sein de notre noble assemblée. Et du blanc, plus du rouge plus du champagne plus du whisky, ça échauffe les sens. C'est ainsi, la langue particulièrement aiguisée et agile, que pas moins de sept phrases dignes d'être conservées au registre officiel des perles du first wednesday (visibles une à une sur la page d'accueil) ont été lancées durant cette soirée. Un record !

Un des grands moments : entendre le président et gromar chanter du Michel Delpech pour tenter de convaincre Tcharles que ce type ne faisait pas que de la merde. Le pauvre artiste aurait pu se choisir de meilleurs ambassadeurs...

La fondue commencée par votre serviteur et terminée par madame tiscali a convaincu l'assemblée, de sorte que l'absence inopinée - et laconiquement justifiée - du boucher n'a au moins pas eu de conséquences sur nos estomacs. D'ailleurs, le bougre nous a rejoints en ligne en fin de soirée pour en découdre sur Halo 2.

Ben moi j'aurais préféré qu'il s'en abstienne. Parce que comme par hasard, au lieu de chercher à équilibrer les équipes, môssieur le boucher s'est précipité avec Tcharles. Alors ça a été dur, très dur !

Je crois n'avoir jamais brâmé aussi fort mon désespoir à la nuit qui entourait le Châtelard. Ce salaud (osons les mots qui tapent) de Sanzot nous en a fait voir de toutes les couleurs. Grenade, épée, traîtrise, manipulations et coups tordus... Il nous en a fait baver et c'est dur de s'endormir sur pareilles défaites. Mauvaise nuit.

Mais prends garde, boucher. La vengeance sera terrible !