Guerre, pillage, viols et désolation
Par PIMboula le lundi 17 juillet 2006, 09:50 - Derniers épisodes - Lien permanent
Ils étaient bien tranquilles, à siroter des bibines en regarsant les enfants jouer au foot et se chamailler. Ce 12 juillet, chez Sieur Tcharles, l'herbe était verte, le grill prêt à régaler la noble assemblée et la vue imbattable. Oui, on se préparait à vivre une soirée idéale au Châtelard. Et c'est à ce moment que les prédateurs surgirent pour semer le chaos.
La stature colossale, armés jusqu'aux dents, brutaux, virils, velus... Quatre féroces guerriers se précipitent dans le jardin de Tcharles en poussant des cris de bêtes sauvages. Déclenchant de longues rafales avec leurs fusils à eau, les assaillants prennent totalement par surprise les paisibles visiteurs du Châtelard.
Finalement, le piètre sens tactique des barbares donnera un coup de pouce aux victimes. Oubliant de bloquer l'accès à la cuisine, les attaquants ne font que repousser leurs proies dans la cuisine de Tcharles, sans faire beaucoup de dégâts.
Mais les guerriers venus des grandes plaines du Nord dominent la situation : ils ont pris le grill, la table et les victuailles. Il n'auront qu'à être patients, ils le savent. Une fois affamés, les pique-niqueurs seront obligés de tenter une sortie.
Ce sont Gromar, le boucher et les mini-bouchers qui s'y collent. Armé d'un seau d'eau, Gromar se précipite sur un guerrier viking blond et les deux se massacrent copieusement. Le boucher se réfugie dans le grenier, poussé par l'instant et l'expérience d'une bataille passée. Les mini-bouchers défendent vaillamment leur papa et leur parrain...
Et c'est alors que tout bascule, grâce à l'aide de traîtres judicieusment soudoyés : Louis reçoit la garde du tuyau d'arrosage conquis de haute lutte par son parrain et, sans crier gare, utilise cette terrible arme de destruction massive dans le dos de Gromar. Gromar se précipite vers le sûr refuge de la cuisine, mais c'est cette fois Sophie, madame boucher, qui l'enferme dehors. Gromar périt dans d'atroces souffrances, sous des hectolitres d'eau.
Acculé dans son grenier avec un récipient dont le volume fait rigoler la bouche, le boucher finit par se rendre et les occupants de la cuisine en sortent, sous la promesse qu'il ne leur sera fait aucun mal. Ils n'auront qu'à jurer allégeance et servir à boire aux féroces conquérants. Jean-Louis, önoPHIL, madame tiscali et PIMboula.
Commentaires
Ce compte-rendu qui ne craint pas l'emphase passe sous silence quelques brillantes contre-attaques. Mais comment en serait-il autrement?