Absent pour cause de ripaille en Toscane, notre secrétaire et préposé au courrier PIMboula a raté l'ouverture de la saison des grillades, retard qu'il rattrapera rapidement à n'en point douter! Gromar, sous le fallacieux prétexte d'une pavanade à Bâle a quant à lui préféré esquiver une polémique avec le boucher, qui nous a régalé pour la seconde fois consécutive en jouant les maîtres du feu (pour ne pas dire maître queux). Les autres absents ayant de toute façon tort, il ne seront même pas mentionnés ici.

L'histoire du First Wednesday retiendra que toute la famille Sanzot a participé à la régalade, avec quelque difficulté toutefois pour faire descendre Jules et Louis de leur paradis, qui est aussi le nôtre, à savoir le grenier de Môssieur tcharles où ils ont Burnouté alors que nous sirotions de fins nectars accompagnés de force chipsailles...

Au cours du repas, le président du FW a été honoré comme il se doit, c'est-à-dire non pas à grands coups de poireaux, mais par la remise d'un cadeau tennistico-ludique pour marquer son 40, 41, 44...euh son 40 et quelque chosième anniversaire. Sophie, femme de boucher qui a eu la décence de préciser d'entrée de jeu que "Non, pas d'inquiétude, je partirai à la fin du souper" alors que nous craignions pour la pérennité de nos statuts, nous a préparé une délicieuse salade et, comme elle l'avait annoncé, a emmené ses bambins au dodo une fois les réjouissances buccales terminées.

Les bambins en question se sont bien amusés au préalable avec une accorte jeune demoiselle prénommée Lola (Cours, Lola, cours! oui, c'est à ce film qu'elle doit son nom), fille en provenance du gisement de Suédoises qui a l'heureuse idée de jouxter la demeure accueillante de Sieur Canette. Les parents de ladite jeune demoiselle, Anna, la voisine au gros chien, et Vincent, le voisin jouasse qui promet sans cesse une compétition de risotto et qui a la bonne idée de bien connaître les points d'eau de son préau, nous ont fait l'amabilité de déguster les quelques morceaux de viande qui nous restaient.

La conversation, sous la tonnelle, était délicieuse mais l'heure du défoulement approchait. Nous grimpâmes donc prendre les combles diligemment préchauffés par les morveux du boucher et, après quelques tours de piste sur Burnout, nous avons pris Top Spin 2 en main. Enfin certains ont eu plus de peine que d'autres à dompter le nouveau "service puissant". De nombreuses heures d'entraînement en perspective et de cinglants fions lorsque le boucher maîtrisera cette violente mise en jeu et les autres non. Au final, de jolis matchs en veux-tu en voilà, dont un sur sur un espèce de court de club de vacances en Grèce, avec trois spectateurs et demi pour applaudir Federer, Hewitt et Coria tout de même... Pas une révolution par rapport au N° 1 mais fort sympathique pour s'affronter à quatre.

Nous avons versé une larme d'émotion... non, pardon, de rire en pensant à Gromar alors que nous avons passé deux bonnes heures sur Call of Duty avant de retourner à nos amours haloesques, qui ont vu, il faut le souligner, un enculette en forme olympique qui, bien des fois, a réduit ses adversaires en miettes pour mieux les ramasser à la balayette... Nombre de convives, il faut le reconnaître, ont eu un peu de peine à se remettre des deux bouteilles de blanc et des trois de rouge ingurgitées avec la saucissonnaille (aubergines et macramé pour le président). Nous levâmes l'ancre à 1h45 environ.

Le préposé au courrier prendra avec attention note des deux sorties d'anthologie suivantes:

Exclamation générale: "Aaaaah, qu'est-ce qu'on est bien sur cette terrasse!"

La boucherie Sanzot: "...et en plus, Gromar est pas là....!"


Le président, déblatérant sur Call of Duty "...mais là, un FPS qui recrée la Seconde guerre mondiale, je croche pas..."

Tcharles, le regard dans le vague: "Je comprends, je comprends... Non, en fait je comprends pas... mais je vois".