Prince of Persia: The Sands of Time

Du sable dans les yeux

Abusé par un vizir félon, le fils d’un roi de Perse disperse le contenu d’un étrange sablier dans un monumental palais, transformant tous ses habitants en créatures maudites. Sa tâche, si vous l’acceptez, est de réparer sa bourde. L’aide de la fille du maharadja et une dague capable de lui permettre de remonter le temps ne seront pas de trop.

Les aventures du jeune prince sont presque aussi vieilles que le jeu vidéo. La notoriété du premier épisode (en deux dimensions) a d’abord été ternie dans les années 90 par une suite en 3D ratée sur tous les points, faute de temps, de moyens et sans doute aussi de talent. Prince of Persia – The Sand of Time parvient parfaitement à faire oublier ce malheureux passage à vide. Dans un univers d’une fabuleuse richesse (la magie du château d’Ico n’est pas loin, et c’est peu dire), notre héros se meut comme un félin et se joue des obstacles. Chaque section de la vertigineuse bâtisse réserve son lot d’acrobaties, de combats et, parfois, d’énigmes.

Presque un chef-d’œuvre à qui, tout ou plus, on reprochera d’avoir parfois la main lourde avec ses vagues d’assaillants. La troisième est souvent de trop.