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Dead or Alive Ultimate

Dead or Alive Ultimate

Du public dans l'arène

Depuis que les jeux de baston existent sur console, trois ou quatre ténors se disputent les faveurs des amateurs de bourre-pifs virtuels. Parmi eux, Tekken, Mortal Kombat, Soul Calibur et Dead or Alive. Devenu une exclusivité Xbox avec l'épisode 3, DOA (pour les intimes) revendique fièrement son titre de série la plus léchée au monde. Beautés des corps, élégance des mouvements et richesses des détails se conjuguent en une frénésie visuelle des plus spectaculaires. Profitant de leurs plastiques affriolantes, les naïades de DOA se sont même offert une pause pacifique en 2003 avec un DOA Xtreme Beach Volley Ball d'une sensualité naïve rigolote.

Cette année, on retrouve les talentueux développeurs de Team Ninja à la fois dans un rôle de ravaleurs de façades et de pionniers. On s'explique: Dead or Alive Ultimate est en fait DOA 2 remis au goût du jour, aussi beau sinon plus que DOA 3. Sur un second disque, on trouve même la toute première mouture (conçue à l'époque pour la Saturn de Sega), graphiquement obsolète, mais permettant de mesurer le chemin parcouru. Puis, sur ces deux versions, les développeurs ont greffé l'attraction in du moment, soit la possibilité de jouer à plusieurs en ligne.

C'est là que DOA Ultimate innove. Au lieu de se contenter de mettre en relation deux combattants qui disparaissent ensuite pour s'affronter dans une bulle virtuelle fermée, le système crée des petites arènes pouvant héberger jusqu'à huit joueurs. Deux (ou quatre selon le mode choisi) combattent, les autres observent, changent les angles de vue et commentent au micro s'ils le souhaitent jusqu'à ce que vienne leur tour. Voilà qui change tout: même en ligne, le jeu de baston est une expérience collective. Restait à lever la principale incertitude, le gameplay est-t-il aussi efficace en réseau que hors réseau? Les résultats obtenus avec une majorité de joueurs éloignés (DOA Ultimate est sorti plus tôt aux Etats-Unis et au Japon) ont été souvent probants. On se risque donc à répondre par l'affirmative.