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Burnout 3 – Takedown

Burnout 3 – Takedown

Rapide, furieux, malin

Jeu de conduite en plein trafic, Burnout est désormais jouable en ligne et, en solo, parvient encore à surpasser l'épisode précédent.

Jusqu'ici, la série Burnout avait essentiellement deux atouts à mettre en avant: une prise en main immédiate – en deux secondes, n'importe quel joueur est dans le coup – et des sensations de vitesse hallucinantes, avec une forme d'apothéose au moment d'enclencher le turbo. Corollaire, vu que l'action se passe non pas sur des circuits mais en plein trafic, les accidents provoqués au cours de courses endiablées bénéficient d'une mise en scène on ne peut plus spectaculaire.

Fort de ces acquis, Burnout 3 – Takedown débarque avec une option de taille: la possibilité de jouer en ligne, et cela aussi bien pour la version Xbox que pour la version PS2. En réseau, jusqu'à six joueurs peuvent semer le chaos simultanément, alors que subsiste la possibilité de s'amuser à deux en écran partagé.

On pouvait craindre que le studio de développement ne reste sur ses acquis et se contente de peaufiner les modes multi. Il n'en est rien. Burnout 3 parvient à améliorer tous les points essentiels du jeu, soit les sensations de vitesse, la mise en scène et la gestion des collisions, sans amoindrir sa légendaire jouabilité. Mieux encore, la nouveauté introduite, soit la possibilité pour le joueur d'infléchir la trajectoire du véhicule pendant les accidents, apporte effectivement un intérêt supplémentaire, mais ne rend pas pour autant plus complexe la prise en main. Du grand art. Les modes "crash", qui consistent à provoquer les plus beaux carambolages, voient leur intérêt décupler. Autre innovation fort bien intégrée, les courses, où l'objectif consiste non pas à finir le premier mais à pousser ses adversaires à la faute, viennent apporter un brin de diversité supplémentaire.

Il va sans dire que vu les traitements infligés aux véhicules, aucune marque n'est représentée officiellement dans le jeu.

S'il fallait avancer une réserve, ce serait dans la fréquence et la relative lenteur des chargements (patente sur la version PS2 qui nous a servi de base pour le test. Défaut absent de la version Xbox), agaçante surtout dans les modes "crash" desservis par des phases de jeu brèves.