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Halo 2

Halo 2

Monumentales vallées

Première franche réussite ludique développée pour la Xbox, Halo est très rapidement devenu le FPS (First Person Shooter) étalon sur console et l'est resté. Halo 2 en est la suite directe. Elle donne au joueur à diriger le Master Chief, un militaire dont on ne voit jamais le visage. Les terriens sont aux prises avec une race d'extraterrestres, les Covenants. Les deux camps se disputent les secrets de mystérieux et gigantesques anneaux conçus par une civilisation disparue. La Terre est menacée et, pour compliquer un peu plus les choses, une race parasitaire sème le chaos de chaque côté.

Halo 2 commence de manière très similaire au premier épisode. Les Covenants s'infiltrent dans le vaisseau spatial dans lequel se trouve le Master Chief, et ça barde! L'action se déplace ensuite sur Terre et prend alors une ampleur quasi monumentale. Puis vient la première surprise: nous sommes appelés à diriger un autre personnage du camp adverse: un guerrier Covenant déchu. Dès lors, les chapitres – une quinzaine en tout – dans lesquels le Master Chief est au cœur de l'action alterneront avec ceux ayant pour héros l'extraterrestre. Tout cela pour aboutir à une fin ouverte annonciatrice d'un Halo 3.

Jouable en solo où a deux en coopération, le mode scénario en impose. Très accrocheur, il paraîtra court aux joueurs aguerris. Au bénéfice de généreux moyens, les développeurs ont su conserver toutes les qualités ludiques de la série en les améliorant. Pour faire une analogie avec le cinéma, on passe d'une série B soignée à une superproduction dans laquelle on ne s'est pas refusé grand-chose.

Nous ne serons pas diserts sur le nouveau mode en ligne (quasi désert avant la sortie officielle du jeu, le 10 novembre) proposé en plus des combats en écran partagé. Sachez cependant que Bungie a joué la carte de l'innovation en matière de gestion des parties sur Xbox Live au prix d'une interface de prime abord un tantinet déstabilisante pour les habitués. Pour le meilleur, on ose l'espérer.