Aujourd'hui, le first wednesday est un très sélect club de joyeux lanceurs de princesses, princes rôtisseurs et maîtres ès fondues, plieurs de bagnoles, tacleurs émérites, polémiqueurs et adroits tant au service qu'à la relance. Sans oublier certaines aptitudes au Beach Volley féminin et bien entendu au persiflage.

Et pourtant... Et pourtant, il aurait pu rester une amicale rencontre d'adolescents attardés des campagnes. Comment a-t-il su dépasser son côté rustaud et pour devenir une assemblée aussi prestigieuse ? Pourquoi sa formule, simple en apparence, a-t-elle été aussi souvent imitée sans jamais pourtant pouvoir être égalée ?
  les prémices
  la première mondiale
  l'institutionnalisation
  un nouvel écrin
  la maturité
  2002 : les prémices
Après 10 minutes de coexistence au sein de G COM, Serge et Romain se découvrent une passion commune : les jeux vidéo. Quelques semaines après, en plein Mondial 2002, ils réquisitionnent la salle de conférence et y installent une PS2. Les pauses de midi tournent à l'affrontement tactique sur grand écran.

6 février 2003 : la première mondiale
De l'eau a coulé sous les ponts. Serge n'est plus chez G COM, mais les deux compères restent en contact et ont rallié un nouveau passionné. Accompagnés de Jean-Marc, qui n’était pas encore connu sous le nom de Bwana, ils organisent une soirée jeux vidéo dans la salle de conférence de G COM. Nous sommes alors le premier jeudi du mois de février. Jean-Marc y convie Jean-Charles, un sien ami, testeur de jeux vidéo de son état. Le drôle amène sa XBOX et initie les trois autres aux joies de Kung Fu Chaos et aux courbes de DOAX (la généreuse poitrine là-haut, c’est ça).

Printemps 2003 : l'institutionnalisation
Vu le succès de cette soirée, il est spontanément décidé par les quatre gamers d'en faire un événement mensuel qui tombera le premier jeudi de chaque mois. Déjà, on entend l'appellation "First Thursday" dans certaines bouches. Le cercle s'élargit rapidement pour rassembler désormais également Sylvain et Marc.

De l’été à l’hiver 2003 : un nouvel écrin
Suite au déménagement de G COM à Paudex, la salle de conférence n’est plus. Qu’à cela ne tienne, Jean-Charles propose d’héberger provisoirement les rassemblements du First Thursday. Le provisoire dure encore aujourd’hui ! Tout le monde se félicite de ce coup de pouce du destin, car la riche demeure patricienne du Sieur Canet est plus qu’accueillante. L’aspect gastronomique des soirées s’étoffe quelque peu. L’hiver approchant, nos joueurs institutionnalisent la fondue.

2004 : la maturité
Seule ombre au tableau : l’appellation First Thursday est souvent galvaudée, certains GM ayant tendance à oublier que chaque mois a un premier jeudi. Du coup, les soirées ne se font que rarement le bon soir, mais plus souvent le 2e, voire le 3e jeudi. Grogne chez les puristes. Mis en cause par l’enquête, l’imprononçable nom de ces soirées. Sous l’impulsion de Romain (alias PIMboula) et de Bwana, le First Thursday devient donc First Wednesday. "Plus facile à prononcer, mais pas à écrire", dira avec sagesse Tcharles. Et pourtant, ça fonctionne ! Depuis lors, les échéances sont maintenues.

Le groupe s’enrichit de la venue de nouveaux membres , parmi lesquels
- Daniel, alias le petit forrestier
- Jean-Louis (un jeune espoir du crû)
- David et Cédric, webmasters d'une certaine banque universelle du canton
- Mathias, alias le Cougar.

La polémique du jour devient un élément incontournable du souper, les joutes verbales atteignent des sommets et le First Wednesday est désormais une référence dans le monde des jeux vidéo.