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Retrouvez chaque jeudi la chronique de Sieur tcharles sur
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Burnout
3
Rapide, furieux, malin
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Jeu de conduite en plein trafic, Burnout est désormais
jouable en ligne et, en solo, parvient encore à surpasser l'épisode
précédent.
Jusqu'ici, la série Burnout avait essentiellement deux atouts
à mettre en avant: une prise en main immédiate –
en deux secondes, n'importe quel joueur est dans le coup – et
des sensations de vitesse hallucinantes, avec une
forme d'apothéose au moment d'enclencher le turbo. Corollaire,
vu que l'action se passe non pas sur des circuits mais en plein trafic,
les accidents provoqués au cours de courses endiablées
bénéficient d'une mise en scène on ne
peut plus spectaculaire.
Fort de ces acquis, Burnout 3 – Takedown débarque avec
une option de taille: la possibilité de jouer en ligne, et
cela aussi bien pour la version Xbox que pour la version PS2. En réseau,
jusqu'à six joueurs peuvent semer le chaos
simultanément, alors que subsiste la possibilité de
s'amuser à deux en écran partagé.
On pouvait craindre que le studio de développement ne reste
sur ses acquis et se contente de peaufiner les modes multi. Il n'en
est rien. Burnout 3 parvient à améliorer tous
les points essentiels du jeu, soit les sensations de vitesse,
la mise en scène et la gestion des collisions, sans amoindrir
sa légendaire jouabilité. Mieux encore, la nouveauté
introduite, soit la possibilité pour le joueur d'infléchir
la trajectoire du véhicule pendant les accidents, apporte effectivement
un intérêt supplémentaire, mais ne rend pas pour
autant plus complexe la prise en main. Du grand art. Les modes "crash",
qui consistent à provoquer les plus beaux carambolages,
voient leur intérêt décupler. Autre innovation
fort bien intégrée, les courses, où l'objectif
consiste non pas à finir le premier mais à pousser ses
adversaires à la faute, viennent apporter un brin de diversité
supplémentaire.
Il va sans dire que vu les traitements infligés aux
véhicules, aucune marque n'est représentée
officiellement dans le jeu.
S'il fallait avancer une réserve, ce serait dans la fréquence
et la relative lenteur des chargements (patente sur la version PS2
qui nous a servi de base pour le test. Défaut absent de la
version Xbox), agaçante surtout dans les modes "crash"
desservis par des phases de jeu brèves. |
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